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Épuisement professionnel (Burnout)

Salut!


J’espère que la relâche vous a fait du bien et que vous vous sentez prêts à attaquer la fin de l’année!


Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur : l’épuisement professionnel. J’ai eu à faire un travail sur le sujet cette session (25% des nouveaux enseignants au Québec quittent la profession après 5 ans, d’après une étude du Centre de recherche interuniversitaire sur les enseignants). Ce travail était vraiment intéressant, parce que j’en ai appris plus sur les causes de l’épuisement, mais aussi sur comment l’éviter. Comme il n’y a pas que les enseignants qui peuvent vivre un burnout, je me suis dit que je pourrais partager les stratégies que j’ai apprises en faisant ma recherche. Parce que même quand on essaie de tout faire, au fond, il faut savoir se créer une carapace.


P.S. Oui, je vais citer mes sources dans le texte, parce que la propriété intellectuelle, c’est important! ;)

Qu’est-ce que l’épuisement professionnel?


L’épuisement professionnel est remarquable grâce à plusieurs symptômes, comme le stress chronique, la fatigue permanente, l’absence de plaisir, des exigences trop élevées, l’idéal de la perfection… (Durruty, 2015) C’est un peu comme essayer de tout faire jusqu’à ce que le corps et l’esprit n’en peuvent plus.


Les 3 types de stress


La première forme est le stress de fuite. Cet état est graduel : il va d’un tracas à la panique en passant par l’agitation et la peur. Lorsqu’un événement non prévu survient, c’est cet état qui prend le dessus sur le calme. On se sent fébrile, mal à l’aise, paniqué, etc. (Durruty, 2015)

La seconde forme est le stress de lutte. Contrairement au stress de fuite, dont l’émotion principale est la peur, l’émotion principale du stress de lutte est la colère. Ce stress est gradé de la susceptibilité à la rage. Le stress de lutte permet d’imposer une limite, de ne pas être dominé (ou d’en avoir l’impression). On se sent agacé, agressif, impatient… (Durruty, 2015)

Finalement, il y a le stress d’inhibition, dont l’émotion centrale est la tristesse. Ce stress est gradé de soupir à désespoir. Il provoque une fatigue et une démotivation : c’est un sentiment de vide. On se sent abandonné, paralysé, découragé… (Durruty, 2015)


Comment se protéger des conséquences néfastes du stress?


Faire preuve de résilience est essentiel! La résilience est une « aptitude à faire face avec succès à une situation représentant un stress intense en raison de sa nocivité ou du risque qu’elle représente, ainsi qu’à se ressaisir, à s’adapter et à réussir à vivre et à se développer positivement en dépit de ces circonstances défavorables » (Multidictionnaire, de la langue française, 2009). Mais la vrai question, c’est comment être résilient? À court terme, on peut utiliser des stratégies de coping. Il en existe trois principales (Grebot, 2008):


1. Centré sur le problème (essayer de contrôler ou modifier la situation : agir au lieu de souffrir de la situation)


2. Centré sur l’émotion (essayer de contrôler ou de modifier l’émotion négative causée par la situation : marcher, méditer, relativiser, garder son calme…)


3. Centré sur la recherche de soutien social (aide possible apportée par l’entourage)


Aussi, pour être en mesure de gérer son stress, il est nécessaire de pouvoir identifier les symptômes, de s’arrêter un moment pendant qu’on ressent l’émotion liée à un des 3 grands types. Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, il faut prendre conscience de sa susceptibilité au stress. Effectivement, un moyen de se protéger des effets négatifs du stress est de réduire sa susceptibilité (Durruty, 2015).


Pour faire ça, il faut accepter la réalité telle qu’elle est. Sans être fataliste, il faut plutôt voir une situation dans son ensemble et d’essayer d’en tirer le meilleur pour améliorer les points négatifs (Durruty, 2015). Ensuite, on peut se préparer à l’échec. En étant conscient qu’un échec est une possibilité, il est plus probable d’être prêt à y faire face et à s’en remettre (Durruty, 2015). Oui, tu vas peut-être te planter. Ou pas. Tu dois juste faire ton possible. Aussi, avoir un réseau de soutien permet de diminuer le stress relié au travail. La communauté de blog est géniale pour ça! En passant, tu peux m’écrire sur Facebook ou sur Twitter et ça va me faire plaisir de parler!


On peut aussi faire appel au système adaptatif, qui se base sur 6 piliers (Durruty, 2015) :


1. La curiosité : pour reconnaître les signes du stress


2. L’acceptation : accepter les faits (fatigue, émotions, stress chronique…) pour remarquer la fréquence des symptômes.


3. La nuance : pour faire la différence entre ce qui est urgent et important, remarquer quand les tâches deviennent trop grandes et apprendre à dire non.


4. La relativité : mieux discerner une situation en prenant du recul.


5. La réflexion : faire des relations cause à effet, se poser des questions sur sa manière d’agir.


6. L’opinion personnelle : pour choisir ce qui a du sens pour soi.


J’espère que ces pistes de solutions vont pouvoir aider un peu! Est-ce que vous avez des trucs personnels pour gérer le stress?


Xoxo


Camille Élisabeth


De Villers, M-E. (2009). Résilience. Multidictionnaire de la langue française. (p.1418). Montréal : Québec Amérique Inc.


Djament-Tran, G. Le Blanc, A. L’homme, S. Rufat, S. ReghezzaZitt, M. (2012). Ce que la résilience n’est pas, ce qu’on veut lui faire dire. HAL.


Durruty, B. (2015). Vivement lundi!. Montréal : Les Éditions de L’Homme


Froese-Germain, B. (2014). L’équilibre travail-vie et la profession enseignante au Canada. Repéré à: https://www.ctf-fce.ca/Research-Library/ÉquilibreTravail- VieProfessionEnseignante.pdf


Grebot, É. (2008). Stress et burnout au travail. Paris : Eyrolles Limage, V. (2015). De jeunes enseignants abandonnent le métier : témoignage d'une ex-enseignante. Repéré à: http://ici.radio- canada.ca/nouvelle/744264/enseignante-abandon-temoignage-abitibi- temiscamingue


Manciaux, M. (2001). La résilience. Un regard qui fait vivre. (395). 321-330. Repéré à: http://www.cairn.info/revue-etudes-2001-10-page-321.html


Neville, H. Clark Johnson, D. (2015). Chacun son tempérament (1er éd.). JCLattès.


Radio-Canada. (2010). La détresse des enseignants. Repéré à: http://ici.radiocanada.ca/nouvelle/463148/enseignants-anxiete-etude


Radio-Canada. (2016). Le stress des enseignants se répercute sur les élèves, selon une étude. Repéré à: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/789976/etude- ubc-stress-enseignants-eleves


Zacharyas, C. et Brunet, L. (2016). Mieux saisir la résilience chez les enseignants : étude longitudinale d'un processus non linéaire. Repéré à: http://ripph.qc.ca/fr/revue/journal-19-01-2011-29


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